Contraception, avortement

  • Dossier guide pour l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG), un document du ministère des affaires sociales et de la santé.

    Le guide IVG

    Publié le  | Mis à jour le 

    Guide ivg

    Retrouvez toutes les informations sur le guide IVG 2017 :

    Sommaire du guide IVG 2017 :

    • LE PREMIER TEMPS : LA CONSULTATION D’INFORMATION
    • LE DEUXIÈME TEMPS : LA REMISE DU CONSENTEMENT
    • LE TROISIÈME TEMPS : LE CHOIX DE LA MÉTHODE 
      L’IVG instrumentale 
      L’IVG médicamenteuse
    • LE QUATRIÈME TEMPS :
      La consultation de contrôle
    • LA CONTRACEPTION APRÈS UNE IVG 
      La prescription d’une contraception 
      Le choix d’une contraception 
      La mise en place de la contraception 
      Où trouver des informations complémentaires sur la contraception ?

    Consultez l'intégralité de cet article sur le site ivg.gouv.fr.

    Consultez l'intégralité de ce guide sur le site ivg.gouv.fr.

  • Choisir sa contraception, le site.

    Toutes les réponses aux questions de contraception, rappelons que tous les moyens sont efficaces si ils sont choisis par la femme elle même (hors contre indication médicale), la meilleure contraception est celle du choix qui varie d'un moment de la vie à un autre.

    Être sous contraception c'est aussi mieux être suivie médicalement, donc une plus grande prévention... La contraception peut aussi être gratuite et confidentielle dans les centres de planification. Rappelons aussi que la contraception définitive (ligature des trompes, vasectomie) est un droit fondamental.

    Rappelons encore que la contraception n'empêche pas les IST ni le VIH/SIDA... Pensez au dépistage et à l'emploi des deux protections : contraception + préservatif le temps d'avoir fait ses tests !!

    Il a fallu attendre 1967 et la loi de Lucien Neuwirth en France pour accéder à la maîtrise de son corps, après beaucoup de luttes, une grossesse pouvait enfin être planifiée et désirée... C'est si loin et si proche !

    SandraSexo

    Visuel 2En savoir plus en visitant le site choisirsacontraception.fr.

  • IVG : l'essentiel sur l'avortement sur le site du ministère de la santé.

    IVG : quels sont les délais à respecter ?

    En France, une IVG peut être pratiquée jusqu’à la fin de la 12ème semaine de grossesse, soit 14 semaines après le 1er jour des dernières règles. Afin que les délais soient respectés, il est important, lorsque la décision de recourir à une IVG est prise, d’engager les démarches rapidement.

    Consultations médicales préalables à l’IVG

    Deux consultations médicales sont obligatoires avant la réalisation d’une interruption volontaire de grossesse, que vous soyez majeure ou mineure.

    Coût d’une IVG

    Les frais relatifs à l’avortement à proprement parler sont pris en charge à 100% par l’Assurance maladie.
    Mais le coût annexe d’une IVG (consultation, anesthésie, etc.) peut varier en fonction de la méthode utilisée, du type d’établissement, du mode d’anesthésie et de la durée d’hospitalisation. Ces coûts annexes sont pris en charge en fonction de votre situation.

    IVG : consultation psycho-sociale

    Il s’agit d’une consultation à caractère psycho-social :

    • elle doit vous être proposée si vous êtes majeure mais reste facultative ;

    • elle est obligatoire si vous êtes mineure.

    Choisir sa contraception après l’IVG

    La méthode de contraception choisie doit être mise en place dès que possible après la réalisation de l’IVG, une grossesse pouvant survenir rapidement.

    Questions - réponses sur l’IVG

     

    Se rendre sur la page de l'IVG en pratique sur le site du ministère de la santé.

  • Guide anti-panique sur la pilule contraceptive, un article Lepharmachien.com

    Partie 1 : Comprendre le cycle menstruel.

     

    «Récemment, vous avez été très nombreux(ses) à partager avec moi un article sur les dangers de la pilule contraceptive. Je vous dirais bien c’est lequel, mais il est vraiment douteux et mal écrit, alors il ne mérite pas d’être lu.

    Ça fait donc 3 semaines que j’essaie de préparer une BD sur la pilule contraceptive. Je sais exactement ce que je veux dire : expliquer les risques, les mettre en perspective, parler des caillots sanguins, parler du cancer, mentionner les bénéfices de la contraception hormonale, présenter les alternatives disponibles…»

    La pilule 1

    Lire la suite de cet article sur le site le pharmachien.com


    Partie 2 : Risques et bénéfices.

    «Je vais continuer dans la même lancée pour cette seconde (et dernière) partie : mon objectif est de te faire mieux COMPRENDRE les risques de la pilule contraceptive afin que tu puisses jeter un regard différent sur tout ce que tu lis et entends à ce sujet.

    Je ne vais pas te dire quoi faire… ce que je souhaite, c’est t’offrir un point de départ et t’outiller afin que tu puisses amorcer une réflexion éclairée.

    Pour choisir de quoi j’allais parler ici, j’ai tenu compte des très nombreux commentaires et des suggestions en réaction à la première partie. Évidemment, je ne peux pas tout dire : j’aurais voulu parler davantage du cancer et des alternatives à la contraception hormonale, donner plus d’exemples pratiques… mais je me suis limité sur le contenu afin de garder le tout "digestible".»

    La pilule 2

    Lire la suite de cet article sur le site le pharmachien.com

     

  • L'accès gratuit et confidentiel à la contraception pour les mineures

    RAPPORT IGAS N°2014-167 - Avril 2015

     

    INTRODUCTION

    [1] L’accès à la contraception des mineures est un enjeu de santé publique qui a fait l’objet de plusieurs avancées successives récentes. Après l’autorisation du recours à l’IVG et à la contraception d’urgence, dont l’accès a été facilité via un système de prise en charge gratuite et anonyme afin d’assurer aux mineures une plus grande autonomie vis-à-vis de leurs parents, les dernières évolutions législatives ont concerné l’accès gratuit et anonyme à la contraception ordinaire.

    [2] Ainsi, le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013 a instauré la gratuité de la délivrance des contraceptifs pour les mineures de 15 à 17 ans, ainsi que le droit au secret pour l’ensemble des mineures. Dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2014, un tiers payant a été adopté pour la consultation et les analyses biologiques à visée contraceptive, toujours pour les mineures de 15 à 17 ans.

     

    Lire l’intégralité de ce rapport sur le site de l’ANCIC

    Rapport igas acces contraception

  • Rapport relatif à l’accès à l’IVG

    Le Haut Conseil à l'Égalité entre les Femmes et les Hommes (HCE/FH) publie le volet 2 du rapport relatif à l'accès à l'IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) dans les territoires.

    Ce document met en avant que :

    « L’Interruption Volontaire deGrossesse (IVG) est un événement assez courant de la vie sexuelle et reproductive des femmes. Près d’une femme sur trois aura recours à une IVG dans sa vie.
    L’IVG n’est pas un problème : c’est une solution pour toute femme qui souhaite interrompre sa grossesse dans les délais prévus par la loi.
    Pourtant, aujourd’hui encore, en France, l’accès à une IVG est parfois problématique. »

    Vous pouvez retrouver et télécharger l'intégralité de ce rapport de 101 pages en cliquant sur le lien ci-dessous :

    Rapport relatif à l’accès à l’IVG

  • Contraception et avortement

    Pour avoir de nombreuses années travaillé au sein du planning familial, menant des actions de préventions des risques sexuels auprès des jeunes en collège et lycée et recevant des femmes dans les centres de planification et d'orthogénie pour la contraception et l'accompagnement à l'avortement, après des foules d'articles et de textes de lois lus, d'analyses et d'essais sur le thème, de conférences et de colloques, d'autres professionnels rencontrés sur ces questions... je me dis que malgré toutes les avancées conquises aux prix de grandes luttes, et l'habitude d'avoir recours à ces moyens de contrôler son corps (donc sa vie), rien n'est gagné !

    La contraception n'est pas toujours simple à se procurer pour une adolescente qui souhaite la confidentialité, lorsque celle-ci vit loin des villes où des dispositifs existent encore (un peu ?). La contraception continue parfois d'être chère et proposée à des personnes en difficultés qui ne savent pas (et à qui on ne dit pas...) qu'il existe des moyens remboursés et que la contraception ne devrait pas être une difficulté de plus (ou une marchandise comme une autre !).

    On continue aussi à entendre beaucoup d'interdits ou une vision très négative renvoyée aux adolescents concernant leur sexualité... J'ai souvent remarqué que les filles à qui on a interdit la contraception (pensant que ça bloquerait le passage à l'acte) restent loyale à l'interdit, c'est à dire : elles ne prennent pas la pilule (loyauté) par contre elles ont des rapports (elles sont amoureuses !) et elles se retrouvent en situation d'avoir à penser à avorter ! (à qui la faute ?)

    On continue aussi d'ignorer ou de donner une place moins importante dans tous les dispositifs de santé des adolescents à la parole des garçons et à leurs difficultés (aussi) à trouver des repères dans leur sexualité naissante, leur rapport à leur corps, à l'image caricaturale (aussi) que leur renvoie la société et parfois leur éducation...

    Quant à l'avortement, son droit est sans cesse fragilisé, ici comme ailleurs (Espagne), où l'on ferme des centres, où les médecins impliqués sur ce droit fondamental des couples partent ou sont partis à la retraite, remplacés par des professionnels qui n'ont pas toujours conscience des luttes menées pour instaurer ce droit, de l'image qui en est encore véhiculée par les antis choix etc...

    J'ai beaucoup (trop) entendu dans ma pratique de terrain des femmes qui avaient été jugées et culpabilisées dans leur choix de mettre un terme à leur grossesse, un parcours qui peut encore être difficile (le mois d'aout et les congés des professionnels de santé dans des zones déjà en tension).

    Ce qui revient aussi (mais ça n'est que mon point de vue) : une femme à qui l'on permet de faire un choix d'arrêter sa grossesse en toute réflexion et conscience (donc à permettre à des associations dédiées et autres lieux spécifiques de pouvoir exister, mais c'est une autre question), cette femme ne sera pas traumatisée, ne fera pas de cauchemars, ne regrettera pas son geste !

    Par contre la femme qui prend cette décision pour tout raison autre qu'elle-même, qui ne veut pas ou (plus souvent) ne peut pas s'écouter et agit par pressions extérieures quelles qu'elles soient, celle-ci peut rapporter des années plus tard ce souvenir comme une blessure importante et un regret.

    Il est fondamental de permettre des lieux de parole pour toutes ces questions qui nécessitent du temps que le professionnel de santé n'a pas toujours, il est fondamental de maintenir cette loi et de la consolider, non pas pour y avoir plus recours (je n'ai jamais vu en 10 ans d'exercice une femme ou une adolescente aller avorter en riant !), mais pour permettre aux femmes de ne pas culpabiliser, car la culpabilité n'a jamais permis un meilleur recours à la contraception ! Par contre une meilleure estime de soi et une vie digne, OUI.

    Je pense que personne n'aime l'avortement, personne n'a envie d'avorter, par contre permettre aux femmes et aux couples ce choix, dans les meilleures conditions possibles, tout en permettant un accès plus grand (et gratuit) à tous les moyens de contraception, sont, il me semble, les symboles de sociétés intelligentes et réalistes.