Homophobie
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Face aux violences de genre, l'importance de porter plainte.
- Par sandrasexo
- Le vendredi, 26 août 2022
- Dans Violences
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Un édito, pour exprimer que depuis de trop nombreuses années d'exercice en libéral je constate que face aux violences de genre que subissent les patientes, bien trop peu portent plainte, bien trop peu ont même tenté de le faire !
Je me sens assez démunie et c'est tout un monde de justice, de protection, d'éducation que nous risquons de perdre. En effet, des générations d'agresseurs non inquiétés vont perpétrer des comportements inadmissibles et criminels en toute tranquillité et des milliers de victimes vont passer leur temps en thérapie bloquées dans leur chair, la honte et la culpabilité ! une inversion des pôles complète !
À force de ne pas utiliser des lois qui sont le fruit de combats acharnés d'hommes et de femmes de bien, la justice risque de retomber dans l'obscurantisme d'un temps où les violences étaient renvoyées à un problème de moeurs : circulez, y a rien à voir !
C'est un cri, même si bien sûr la justice actuellement souffre de tout un tas de maux comme dans toute institution, il est fondamental que tous les professionnels de santé, du social pensent à poser la question des violences de genre et parlent dépot de plainte, procédures et aussi associations de juristes existantes. Ce serait un premier pas pour stopper l'impunité et cesser le massacre... Nous devons penser au futur des petites filles à naître de les protéger et faire que ces hommes (qui ne sont pas tous les hommes je suis claire) ne puissent plus se comporter de la sorte sans se cogner au mur d'un NON définitif et systématique, le NON de la loi, le NON de toute la communauté nationale .
C'est assistance à personne réellement en danger, nous avons les lois et les outils , nous devons faire bloc pour que toutes ces femmes se lèvent !
SandraSexo.
Les types de violence fondée sur le genre, sur le site du Conseil de l'Europe.
La violence n’est souvent associée qu’à la violence physique, sans prise en compte des autres formes de violence, non physiques. C’est une question délicate ; dans ces conditions, toute classification selon des « types » est forcément inexacte.
La Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique prévoit les types de violence ci-après :
- la violence psychologique (art. 33) ;
- le harcèlement (art. 34) ;
- la violence physique (art. 35) ;
- la violence sexuelle, y compris le viol (art. 36) ;
- les mariages forcés (art. 37) ;
- les mutilations génitales féminines (art. 38) ;
- l’avortement et la stérilisation forcés (art. 39) ;
- le harcèlement sexuel (art. 40) ;
- l’aide ou la complicité et la tentative (dans la commission des infractions établies) (art. 41) ;
- la justification inacceptable des infractions pénales, y compris les crimes commis au nom du prétendu « honneur » (art. 42).
Prenant cette liste pour base dans cette publication, nous allons distinguer cinq types de violence corrélés :
- la violence physique
- la violence verbale (y compris le discours de haine)
- la violence psychologique
- la violence sexuelle
- la violence socioéconomique.
Il existe deux autres catégories de violence que l’on peut trouver dans ce chapitre, la violence domestique et le harcèlement (sexuel), toutes deux pouvant être une combinaison des cinq types de violence susmentionnés. Dans la réalité, certaines de ces formes de violence, voire plusieurs, peuvent coexister, notamment dans les relations violentes. Toutes peuvent se manifester dans la sphère privée (famille et relations intimes) et dans la sphère publique (étranger.ère.s, ou encore organisations, institutions et États).
Foire aux questions : Formes de violence à l’égard des femmes et des filles, sur le site de l'ONU Femmes.
« La violence à l’égard des femmes et des filles est l’une des atteintes aux droits de la personne les plus fréquentes dans le monde, se produisant et se répétant au quotidien dans tous les pays. Elle entraîne pour celles qui en sont victimes de graves conséquences physiques, économiques et psychologiques, à court et à long terme, entravant leur participation pleine et égalitaire à la vie en société. L’ampleur de son impact, tant sur les survivantes que sur leurs familles et même sur l’ensemble de la société, est incommensurable. La nouvelle « normalité » créée par la pandémie – notamment les mesures de confinement, les restrictions à la mobilité, l’isolement accru, le stress et l’incertitude économique – a provoqué une flambée alarmante de la violence domestique et expose les femmes et les filles à d’autres formes de violence, par exemple le mariage d’enfants ou le harcèlement sexuel en ligne. Cette FAQ donne un aperçu des nombreuses formes de violence qui existent, en expliquant certains termes et concepts communément utilisés, que tous les défenseurs et défenseuses de l’égalité des sexes devraient connaître et inclure dans leur vocabulaire. »...
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